La Newsletter de l'accompagnement social et professionnelLes formations dans nos locaux d'Aix en Provence sur le dernier trimestre 2014: pour une ren

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La Newsletter de l'accompagnement social et professionnel

Les formations dans nos locaux d'Aix en Provence sur le dernier trimestre 2014: pour une rentrée studieuse

De l'adhésion à l'engagement (6 octobre 2014)
Handicap Psy et accompagnement : comment réagir ? (9 et 10 octobre 2014)
La relation avec les entreprises : Techniques de Communication et de négociation pour l'ISP (21 et 22 octobre 2014)
MAPPI : Initiation (17 au 19 novembre 2014)
L'accompagnement des personnes en grande difficulté (24 et 25 novembre 2014)

Pour plus de renseignements :
www.b2c-fr.com ou le catalogue 2013-2014
et pour vous inscrire : contact@b2c-fr.com

Bientôt disponible le catalogue 2015

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Les théories d'engagement et l'adhésion des personnes - première partie.

La question de l’adhésion des personnes aux actions entreprises est une question centrale quand on met en place des parcours d’insertion. Cette adhésion devrait, si l’on y réfléchit, couler de source, être naturelle de la part des personnes que l’on accompagne puisque le service d’accompagnement leur propose de les aider à améliorer leur situation.

Pourtant, refus d’aller sur une action collective, impératif de dernière minute, absences régulières et ponctuelles aux entretiens, passivité chronique en face du praticien, etc… sont quelques unes des manifestations les plus courantes de la non adhésion des personnes.

L’adhésion, au coeur de nos métiers, n’est jamais chose facile à obtenir. Dans la culture du résultat, elle est devenue même, pour de nombreux dispositifs, un indicateur que l’on surveille de près tant les conséquences sont nombreuses.

Citons parmi ces conséquences
* La démotivation, le découragement des praticiens mettant en oeuvre de nombreuses actions, fait des propositions, s’active sans qu’en face il arrive à mobiliser la personne qu’il est censé accompagner.
* Citons celle du coût pour la collectivité qui finance des actions que les personnes ne vont pas finir, voir des fois pas entamer, ou pour lesquelles l’efficacité restent à démontrer tellement les personnes accompagnées ont des difficultés à s’en saisir.
* Citons encore, et c’est peut être la pire des conséquences, les dérives professionnelles, dues d’ailleurs sans doute aux deux premières, des changements de posture des professionnels de l’insertion dont nous pouvons citer les 2 principales rencontrées lors de nos travaux :

1. La « tendance emphatique » pour qui la non adhésion relève de l’incapacité cognitive et regroupe une catégorie de public « qui de toute façon ne retrouvera pas d’emploi (ou de solution)». En gros, c’est foutu pour eux et ils sont victimes. C’est la faute de la conjoncture, de la société, de pas de chance….. Si elle n’adhère, celle qu’elle en est incapable. Découragement ?
2. La « tendance néo-libérale » que l’on voit se développer sous des formes diverses mais qui prend racine dans la conviction que si les personnes n’adhérent pas c’est soit que ce sont des « fainéants », que de toute façon « ils ne veulent pas travailler », soit qu’elles ont des stratégies « alternatives ». Les solutions préconisées sont souvent celles de plus de sanctions, plus de pression, de contrôle.

Dans les 2 cas, il s’agit d’un assujettissement de la personne que l’on est censé accompagner. On ne parle plus d’accompagnement mais plutôt dans un cas traitement social (on maintien la personne dans sa situation), dans l’autre de violence institutionnelle exercée sur les plus démunies.

On se situe clairement dans le champ des dérives professionnelles. Et ces dérives ne permettent pas d’obtenir les résultats pour lesquels les dispositifs d’accompagnement existent. Au contraire, elles génèrent des non résultats et des coûts sociaux et financiers encore plus importants pour la collectivité.

Pascal Chiucchini

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Quoi de neuf sur VisualCourse ? Intégration d'objectifs sociaux dans VisualCourse

Depuis quelques jours, vous avez pu remarquer l'apparition d'objectifs sociaux à côté des objectifs habituels professionnels pour nommer les étapes de parcours et les actions.

En effet, nous avons travaillé avec un lieu d'accueil pour établir les éléments d'un accompagnement sur la base d'un parcours social. C'est pourquoi vous retrouvez dans vos rubriques "Objectif d'étape" et "intitulé d'action" des items sociaux.

Chaque item est précédé de la mention "social" pour vous permettre de les distinguer. Attention : vous pouvez utiliser bien sûr ces items mais sachez qu'une fois choisies, ces rubriques apparaitront dans vos statistiques.

Si vous souhaitez les utiliser, sachez que c'est la combinaison "objectif" & "intitulé d'étape" qui permet d'identifier les étapes du parcours. Par exemple, "ouvrir ses droits" se combine soit avec une action santé, soit une action logement, soit une action famille. Dans le premier cas, on peut envisager que l'étape concerne l'ouverture de droit à la CMU ou à la sécurité sociale par exemple.

L'introduction de ces objectifs sociaux permet de mettre en place des parcours sociaux.Il ne s'agit pas ici de cumuler 2 parcours; un professionnel et un social. Le principe de choix du type de parcours reste le même. Ainsi vous pouvez à votre convenance, mettre des étapes sociales et professionnelles pour un objectif final de parcours unique et/ou renseigner les axes de progrès pour les avancées de situation induites par celles du parcours.

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